Du 9 au 20 octobre le Festival du nouveau cinéma (FNC) s’installe dans les salles montréalaises. Décalée, audacieuse et innovante, la 48e édition vous propose, et ça va de soi, des films mais aussi de belles rencontres, des débats… Et avec pas moins de 278 projections on est sûr que vous allez y trouver votre bonheur.

Grand Prix – Présenté par Post Moderne
The Body Remembers When The World Broke Open
Un film de Kathleen Hepburn et Elle-Máijá Tailfeathers
Meilleur long métrage de la Compétition nationale Post-Moderne offre une bourse de 1 000 $ en argent et 15 000 $ en services de location d’équipement et de postproduction. Félicitations aux lauréates !

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Concernant la programmation et histoire de vous aiguiller un peu on vous partage nos coups de cœur, quelques-uns des projets qui ont animés l’équipe de Post-Moderne ces derniers mois et que vous pourrez désormais découvrir dans les salles obscures. Vous en avez de la chance !

Astres
Un film d’Andrée-Anne Roussel
Présenté dans la section Courts métrages compétition nationale

Malgré son esprit scientifique et pragmatique, Hyo-Jin est troublée par la mort récente de sa soeur cadette, qui provoque chez elle des pensées plutôt irrationnelles.

► Projection – 11 oct. à 19h00
► Projection – 17 oct. à 17h15

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Black Conflux
Un film de Nicole Dorsey
Présenté dans la section Compétition nationale

Terre-Neuve, fin des années 80. Jackie traverse les rites de passage de l’adolescence : l’amitié, la féminité, les rencontres sentimentales, l’envie d’appartenir au groupe ou la pression de s’y conformer… Jackie cherche la voie de sa singularité. Parallèlement, Dennis, célibataire endurci et solitaire, compose avec ses fantasmes angoissants. Leurs routes se croiseront peut-être. Le premier long-métrage de Nicole Dorsey voyage très finement – et vertigineusement – entre plusieurs tons, réinventant le coming-of-age movie dans des paysages à l’immensité majestueuse et troublante. Ella Ballentine y compose un personnage de toute jeune femme singulier et prenant.

► Projection – 13 oct. à 19h00
► Projection – 14 oct. à 15h30

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Blood Quantum
Un film de Jeff Barnaby
Présenté dans la section Compétition nationale

Il se passe quelque chose de bizarre aux alentours de la réserve micmaque de Red Crow : les poissons pêchés se mettent subitement à revivre, bientôt suivis par les êtres humains. Visiblement immunisés contre la monstrueuse épidémie, les Autochtones de la réserve se retrouvent bientôt envahis par des réfugiés blancs et doivent protéger leur survie… L’on doit à Jeff Barnaby (Rhymes for Young Ghouls) l’un des meilleurs pitchs de l’année. Noir, angoissant, perturbant, son second long-métrage propose un twist des plus actuels autour du film de zombie, revenant aux sources politiques du genre tout en l’inscrivant dans une contemporanéité militante.

► Projection – 17 oct. à 19h00
► Projection – 20 oct. à 20h45

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Canada
Un film de Ky Nam Le Duc 
Présenté dans la section Compétition nationale

Dans une province pas si lointaine de la nôtre, maintenant contrôlée par un gouvernement d’extrême droite, les frontières se ferment et les immigrants menacés songent à partir. Un jeune garçon d’origine haïtienne est confié à un trentenaire québécois par sa mère qui s’évade. Aidés par un ancien réfugié vietnamien, ils tentent de résoudre le mystère. Après Oscillations (FNC 2017), Ky Nam Le Duc poursuit encore plus avant son désir de diversifier notre paysage cinématographique. À petites touches s’esquisse une œuvre pleine d’énigmes et de doutes, d’une actualité qui fait froid dans le dos, et où l’amour éclot là où on ne l’attend pas.

► Projection – Première mondiale – 13 oct. à 18h30
► Projection – 15 oct. à 20h55

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Celle qui porte la pluie
Un film de Marianne Métivier
Présenté dans la section Courts métrages compétition nationale

Dans un univers qui vacille entre la réalité et le rêve, Agnès devra confronter son deuil à venir.

► Projection – 13 oct. à 21h00
► Projection – 17 oct. à 19h15

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Chaakapesh
Un film de Roger Frappier, Justin Kingsley
Film de clôture

À l’automne 2018, l’Orchestre Symphonique de Montréal créait l’opéra de chambre Chaakapesh, le récit plein d’humour d’un héros fondateur du peuple innu chanté en trois langues (innu, cri et inuktitut) par Florent Vollant, Ernest Webb et Akinisie Sivuarapik. L’orchestre partit ensuite présenter cette œuvre unique dans le Grand Nord-du-Québec. Kuujjuaq, Salluit, Kuujjuarapik, Oujé-Bougoumou, Mashteuiatsh, Maliotenam : bien plus qu’une simple tournée, Chaakapesh, le film, nous place aux premières loges d’un espace de rencontre absolument exceptionnel, autant pour les artistes que pour les communautés. Des témoignages poignants, des discours essentiels et un maestro Nagano comme on ne l’a jamais vu.

► Projection – Première mondiale – 19 oct. à 19h00
► Projection – 20 oct. à 17h00

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Delphine
Un film de Chloé Robichaud 
Présenté dans la section Compétition nationale

Delphine retrace l’évolution d’une jeune fille libanaise qui se révolte à sa façon contre l’intimidation à laquelle elle a été soumise alors qu’elle était toute petite.

► Projection – 11 oct. à 19h00
► Projection – 17 oct. à 17h15

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Jarvik
Un film de Emilie Mannering
Présenté dans la section Courts métrages compétition nationale

L’été tire à sa fin, et Léa a besoin d’air, mais le cœur mécanique de son frère lui rappelle que la vie ne tient qu’à un fil.

► Projection – 11 oct. à 19h00
► Projection – 17 oct. à 17h15

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L.A. Tea Time
Un film de Sophie Bédard Marcotte 
Présenté dans la section Compétition nationale

Une fois de plus devant et derrière la caméra, Sophie Bédard Marcotte se lance dans une pérégrination de Montréal à Los Angeles à la recherche de l’inspiration… et de Miranda July. Dans ce road movie à la frontière des genres, les rencontres sont farfelues; les décors, kitsch et grandioses; les confessions intimes et les questionnements, existentiels. Nous retrouverons avec un plaisir non dissimulé l’humour tendre de Claire l’hiver, tout comme ce discours aussi réaliste que sensible sur les affres de la création et les bonheurs de l’amitié. Points bonus pour la voix de Chantal Akerman en plein désert !

► Projection – 11 oct. à 18h45
► Projection – 20 oct. à 18h30

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L’acrobate
Un film de Rodrigue Jean
Présenté dans la section Compétition nationale

Montréal est ensevelie sous la neige. Alors que les grues dansent leur ballet hypnotique en plein centre-ville, deux étrangers se croisent dans un appartement inachevé. Une rencontre fortuite, une attirance violente, une dépendance irraisonnée… Le premier homme est d’origine russe, acrobate de profession, mais une jambe brisée a fait bifurquer son destin. Le second est impassible et tiré à quatre épingles, pétri de non-dits. Qui domine qui, qui manipule qui ? Car l’amour est douloureux, et les relations humaines complexes. Avec ce sixième long-métrage au rythme méditatif, Rodrigue Jean poursuit sa démarche singulière, à la fois mystérieuse et frontalement explicite.

► Projection – 15 oct. à 18h15
► Projection – 17 oct. à 18h30

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L’album rouge ou l’intention poétique
Un film de Miryam Charles
Présenté dans la section Cartes blanches

À la suite d’une défaite écrasante, un groupe de justiciers se rassemble dans le but d’enregistrer un album de chansons révolutionnaires.

► Projection – N/A

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La rivière sans repos
Un film de Marie-Hélène Cousineau
Présenté dans la section Compétition nationale

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Elsa, jeune fille inuk, devient mère à la suite d’une agression. Son fils sera le visage même des temps qui changent. En collaboration avec sa complice Madeline Ivalu, Marie-Hélène Cousineau propose une adaptation à la fois sobre et romanesque de l’œuvre de Gabrielle Roy. Un portrait de femme poignant, teinté d’indépendance, mais aussi de sacrifices. Tiraillée malgré elle entre tradition et modernité, entre son identité profonde et l’assimilation forcée à une société qui ne lui ressemble pas, Elsa trace son chemin de façon exemplaire. Sa résistance immuable est à l’image de la nature, éternelle et pourtant sans repos.

► Projection – 12 oct. à 19h00
► Projection – 14 oct. à 13h00

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Les profondeurs
Un film d’Ariane Louis-Seize
Présenté dans la section Compétition nationale

Justine se rend au chalet de sa mère récemment décédée. Trouvant une vieille combinaison de plongée, elle se met à visiter les profondeurs du lac.

► Projection – 12 oct. à 17h00
► Projection – 18 oct. à 19h00

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The 20th Century
Un film de Matthew Rankin
Présenté dans la section Compétition nationale

L’orée du XXe siècle marque l’ascension semée d’embûches d’un jeune William Lyon Mackenzie King au poste de premier ministre de sa nation bien-aimée, le Canada. Ne négligeons pas non plus la vie privée de l’homme politique, asservi par une mère travestie et rageuse, au cœur déchiré entre la bienveillance d’une infirmière québécoise et l’ambition héroïque d’une soldate britannique. Sans compter de petits fétiches bien personnels… Après les très célébrés Mynarski chute mortelle (2014) et Tesla : lumière mondiale (2017), le Montréalo-Winnipegois Matthew Rankin nous concocte un premier long-métrage où le patriotisme déjanté se pare de dialogues et de visions irrésistibles.

► Projection – 13 oct. à 19h00
► Projection – 17 oct. à 21h30

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The Song of Names
Un film de François Girard
Présenté dans la section Présentations spéciales

Tourné à Londres, à Budapest et à Montréal, ce drame basé sur le roman éponyme de Norman Lebrecht relate, sous forme d’enquête, le récit de Martin et de Dovidl, deux garçons qui grandissent ensemble durant la Seconde Guerre mondiale. Juste avant d’offrir sa première performance, Dovidl, violoniste prodige, disparaît mystérieusement. De nombreuses années plus tard, Martin tente de retrouver son ami. Après Le violon rouge et Boychoir, François Girard retrouve ses premières amours : la musique. Entouré d’impressionnants collaborateurs, dont le compositeur Howard Shore, le réalisateur québécois propose une poignante histoire d’amitié et une brûlante fresque historique où les secrets ne demeurent jamais oubliés.

► Projection – 11 oct. à 19h00

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Une journée dans la vie de Noah Piugattuk
Un film de Zacharias Kunuk
Présenté dans la section Présentations spéciales

En avril 1961, alors que John F. Kennedy est au pouvoir et que la Guerre froide s’intensifie, un agent du gouvernement canadien arrive à Kapuivik au nord de l’île de Baffin. Sa mission ? Forcer les membres d’une famille inuite, menée par le nomade Noah Piugattuk, à quitter leur territoire pour aller vivre avec d’autres Inuits dans un lieu désigné. Originellement réfléchi comme une installation vidéo, le long métrage du collectif Isuma, composé du réalisateur Zacharias Kunuk et du scénariste et directeur photo Norman Cohn, dénonce avec ferveur le pouvoir colonialiste canadien de l’époque. Et à travers ce déchirant, mais nécessaire fait vécu, le film salue avec tendresse la ténacité des Inuits devant une persistante adversité.

► Projection – 17 oct. à 18h30

Il fait rayonner le cinéma de demain depuis plus de 45 ans, on espère que cette nouvelle édition du FNC va vous ravir autant que nous. Place à la découverte !

Pour la programmation complète, rendez-vous sur le site officiel du FNC.